Les gouvernements angolais et brésilien ont déclaré ce lundi 2 mars qu’ils suivent avec  une « grande attention et préoccupation » la crise politique en Guinée-Bissau.  Ils condamnent « fermement le recours à la violence » et  les « tentatives de prendre le pouvoir par des moyens non constitutionnels » .

Les ministres des relations extérieures de l’Angola, et du Brésil, Ernesto Araújo, se sont réunis aujourd’hui à Brasilia, capitale brésilienne, où ils ont abordé, entre autres, de la situation post-électorale qui prévaut en Guinée-Bissau.

« Encore une fois, malheureusement, la Guinée-Bissau, ce pays frère et membre de la Communauté des pays de langue portugaise [CPLP], est dans les colonnes de la presse internationale pas pour de bonnes raisons. Mais en tant que pays membres de la CPLP, nous estimons que nous devons soutenir toutes les initiatives qui privilégient le dialogue dans la résolution du litige post-électoral », a déclaré le ministre angolaise à la presse après la rencontre des deux chefs de la diplomatie.

« En même temps, nous condamnons fermement tout recours à la violence, ainsi qu’à toutes les tentatives de prendre le pouvoir par des moyens non constitutionnels, c’est-à-dire que nous voulons encourager tous les acteurs politiques de Guinée-Bissau à respecter le strict respect de la loi, La Constitution, afin que ce pays puisse enfin, après ce cycle électoral, reconnaître la normalité, condition pour qu’il puisse démarrer définitivement au développement économique et social », a également indiqué Manuel Augusto, le chef de la diplomatie brésilienne.

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