
Dans un communiqué datant du 1 mars 2020, le PAIGC, la formation politique Cipriano Cassama indique qu’il « est préoccupé par le coup d’État minutieusement planifié et exécuté par les partis et l’armée et les groupes ayant des intérêts non déclarés ».
« Ces derniers jours, les persécutions et les menaces contre des organes souverains, en particulier le président du Parlement, qui avait pris la présidence intérimaire conformément à la Constitution et contre le Premier ministre, se sont de plus en plus aggravées. Les menaces et les persécutions sont évidentes à travers l’assaut des bureaux de l’avidité et des résidences privées », peut-on lire dans le communiqué du parti historique.
Il dénonce « ce climat de peur, que les putschistes tentent de propager » qui a conduit ce matin à « la démission du président par intérim en vertu de l’article 71 n ° 2 de la Constitution ».
Le PAIGC condamne cette action, mais ne la juge pas pleinement légale, car une telle démission doit être légale de son plein gré.
Le parti historique « condamne également le raid sur la résidence du Premier ministre, le retrait violent des forces de sécurité et le vol de la voiture de fonction ».
Pour le PAIGC, ces actions doivent être suivies d’une réponse rapide de la communauté internationale, car ce coup d’État remet en cause la capacité de toutes les institutions légalement constituées à fonctionner.
Le PAIGC appelle une nouvelle fois au respect de la légalité démocratique et demande une action rapide de la communauté internationale, dans le cadre de ses recommandations: respect des institutions démocratiques et neutralité du secteur de la défense et de la sécurité, qui avec effet immédiat sont les institutions de la république, à savoir doit quitter le parlement, le gouvernement et le palais de justice et les ministères.
Le PAIGC appelle ses membres et sa population à rester calme, à ne pas répondre aux provocations et à la violence, convaincus que le Parti Cabral trouvera des réponses qui rétabliront la légalité et la condamnation des putschistes et des usurpateurs.
Communiqué PAIGC