
Selon ses proches, l’ancien président soudanais, Omar el-Béchir, a été transféré dans la nuit de mardi à mercredi dans une prison de Khartoum.
Renversé par l’armée de son pays le 11 avril dernier, l’ex-président soudanais, Omar el-Béchir, a été transféré dans la soirée du mardi 16 avril à la prison de Kobar de Khartoum, selon les agences de presse Reuters et AFP
L’ancien homme du Soudan a dirigé son pays de 1989 à 2019. Omar el-Béchir, 75 ans, était par les militaires dans un lieu inconnu depuis son arrestation à la suite de sa destitution par l’armée au terme de quatre mois d’un mouvement de contestation.
D’après des témoins, de soldats et des membres de groupes paramilitaires ont été déployés mercredi dernier au nord de la prison de Khartoum.
Si l’on se fie à AFP, des véhicules chargés de mitrailleuses ont été aperçus près de la prison. « Il y a des troupes dans des véhicules chargés de mitrailleuses près de la prison », a indiqué un témoin à l’AFP.
Les manifestants soudanais, mobilisés depuis décembre 2018 contre le régime, réclame le jugement d’Omar El Bachire l’ancien président. Il était resté au pouvoir pendant.
De son côté, Amnesty International a appelé à l’armée à remettre le président déchu à la Cour pénale internationale (CPI) qui a émis contre lui il y a près de 10 ans des mandats d’arrêt pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » puis pour « génocide » au Darfour.
Mais l’Ouganda a fait savoir mardi dernier qu’il pourrait « examiner » une demande d’asile du président déchu s’il était « approché » à ce sujet.