En Guinée-Bissau, 14 militaires ont été condamnés et radiés mercredi (19.02) de l’armée. Ils ont été reconnus coupables de la tentative du coup d’état du 1 février 2022. Le Tribunal militaire supérieur a prononcé des peines allant de 12 à 29 ans de prison contre les accusés de la tentative de putsch du 1er février 2022.

Selon un officier joint par lejournaldelinformation.com, le Tribunal militaire supérieur de Guinée-Bissau a “condamné 14 militaires sur les 24 accusés dans l’affaire de la tentative de coup d’État du 1er février 2022. Les peines prononcées s’échelonnent de 12 à 29 ans de prison ferme.

D’après notre source, trois accusés ont été condamnés à 29 ans de prison, huit autres à 24 ans, et trois à 12 ans d’emprisonnement. Tous les condamnés ont également été radiés des forces armées du pays.

Le contre-amiral Bubo Na Tchuto

Accusé d’être l’instigateur de ce putsch avorté, le contre-amiral Bubo Na Tchuto n’a pas été jugé en raison du manque de quorum à la Cour militaire, a déclaré son avocat Marcelino. Il a également précisé que “deux autres officiers supérieurs des forces armées guinéennes ne se sont pas présentés dans la salle d’audience du tribunal militaire régional de Bissau, au quartier général de la base aérienne, en périphérie de la capitale guinéenne.

Ce jugement militaire intervient à une semaine de la fin du mandat (27.02.2025) du président Umaro Sissoco Embaló et trois ans après la tentative de putsch.

D’après nos sources, C’est la présidence et des offciers de l’armée qui ont manigancé ce faux coup d’état qui avait coûté la vie à l’époque à six soldats. L’objectif de ce complot était non seulement de sauver la peau de Umaro Sissoco Embaló, mais aussi pour maintenir les troupes de la CEDEAO dans le pays pour assurer sa sécurité pendant cette prériode de tensions internes et des rivalités politiques.

Capital Radio Fm qui a démenti le coup avorté de la semaine dernière a été attaquée, saccagée et détruite ce lundi matin (07.02.2022) par un groupe d’hommes armés.