Le Journal de l'Information 25. Februar 2025

Vingt quatre heures après son arrivée à Bissau dans le cadre de la recherche d’une issue de sortie de la crise politique qui secoue le pays, la Coalition PAI-  Terra Ranka écrit dans une lettre qu’elle « ne participera pas à la rencontre programmée avec la mission de la CEDEAO”. Elle dénonce le parti pris de la mission en faveur du camp présidentiel.

Dans une lettre datée de ce lundi (24.02) adressée à la représentante de l’organisation régionale à Bissau,  le coordinateur par Intérim de la Coalition PAI-  Terra Ranka, Antonio Samba Baldé, décrit la “surprise” de sa formation politique.

“La mission a décidé de rencontrer une soi-disant Présidente du Parlement alors que la CEDEAO n’est pas sans savoir qu’il s’agit de quelqu’un qui a usurpé ces fonctions et l’exerce illégalement, tout en ignorant le Président légitime du Parlement “, a fustigé Antonio Samba Baldé la démarche de la mission de la CEDEAO. Par ailleurs, écrit-il, le PAI-TR a aussi appris que la mission a décidé d’écarter des représentants de MADEM et du PRS au Parlement.

Pour lui, il s’agit d’une décision incompréhensible et troublante étant donné que le rôle clé que la mission est censé aider les parties en difficulté à trouver une sortie de crise.

Le mandat de Umaro Sissoco Embaló se termine le 27 février. Mais il veut s’acrocher au pouvoir, pendant au moins dix mois,  jusqu’après l’élection de son successeur. Il a lui-même fixé la date des élections pour le 30 novembre prochain pendant son mandat pour se maintenir au pouvoir. Or,  la Cour suprême son pays a fixé la fin officielle de son mandat à la date du 4 septembre 2025.

Pour sa part, le chef de l’opposition, l’ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, a quant lui fixé la date de fin de mandat de Umaro Sissoco Embaló au 27 février prochain. Pour lui, cette date correspond à celle de l’investiture du Président, il y a cinq de celà.

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